vibration
Je n’aurai jamais du regarder. une faille, une infime veine à peine visible. comment imaginer un tel fracas. projeté, assis, secoué telle une balle en latex trop bien calibrée. mille rebonds. monter. descendre. le chaos supprime toute forme de sensation. attendre, ne plus contracter la moindre parcelle de chair ou de muscle.
les yeux ouverts, je contemple la lumière. trop de lumière. ébloui, je ne sais même plus si le mouvement est encore présent. pourtant, je me rappelle cette rencontre. l’émotion. la sensation, enfin, de lire le réelle. la vérité est ailleurs, fausse, fuyante, interprétée et captée par tous ces fanatiques en quête d’un monde qu’ils ne pourraient ni connaître, reconnaître ou imaginer….
la fuite. goutte à goutte, l’empire s’écoule, l’emprise s’écroule. la peste a fuit. soit! rien, plus rien. soit !
garder la distance, l’augmenter. la suite est inutile, elles sont loin. mécaniques environnantes, enivrées de certitudes, repus d’ignorance à doses mortelles. elles ne reviendront jamais. vibration du silence, il est possible que le calme se lève de nouveau. accepter l’inévitable. vite, plus vite, une forteresse à monter, un imaginaire à nourrir, mille lieux à décrire, à observer, à finir. ne plus rien rejeter en pâture. organiser.
la partition pourrait faire sens. partition finale, celle du silence. le matin nouveau, enfin. loin du…
attitude, altitude, laisser le chaos exprimer sa netteté. l’image est parfaite sans défaut, vibration, synchronisme absolue.
le flot se déverse, submerge, déforme et emporte.
Je n’aurai jamais du regarder. Une faille, une infime veine à peine visible. Comment imaginer un tel fracas. Projeté, assis, secoué telle une balle en latex trop bien calibrée. Mille rebonds. Monter. Descendre. Le chaos supprime toute forme de sensation. Attendre, ne plus contracter la moindre parcelle de chair ou de muscle.
Les yeux ouverts, je contemple la lumière. Trop de lumière. Ébloui, je ne sais même plus si le mouvement est encore présent. Pourtant, je me rappelle cette rencontre. L’émotion. La sensation, enfin, de lire le réelle. la vérité est ailleurs, fausse, fuyante, interprétée et captée par tous ces fanatiques en quête d’un monde qu’ils ne pourraient ni connaître, reconnaître ou imaginer….
la fuite. Goutte à goutte, l’empire s’écoule, l’emprise s’écroule. La peste a fuit. Soit! Rien, plus rien. Soit !
Garder la distance, l’augmenter. La suite est inutile, elles sont loin. Mécaniques environnantes, enivrées de certitudes, repus d’ignorance à doses mortelles. Elles ne reviendront jamais. Vibration du silence, il est possible que le calme se lève de nouveau. Accepter l’inévitable. Vite, plus vite, une forteresse à monter, un imaginaire à nourrir, mille lieux à décrire, à observer, à finir. Ne plus rien rejeter en pâture. Organiser.
La partition pourrait faire sens. Partition finale, celle du silence. le matin nouveau, enfin. Loin du…
attitude, altitude, laisser le chaos exprimer sa netteté. L’image est parfaite sans défaut, la vibration, synchronisme absolue.
Le flot se déverse, submerge, déforme et emporte.
Lhorens b. Sartori
ambiance : surrender (l'absence) hector zazou