le premier temps


loin de l’illusion et de la foule, laisser son esprit vagabonder dans la brume du petit matin. ce premier petit matin que l’on souhaite être celui du renouveau. ce premier souhait qui ramène au premier plan de la conscience l’illusion d’un monde renouvelé où la tentation du recommencement est loi.
dans l’illusion de la solitude des temps premiers, avancé l’esprit clair et voir tel un souverain ivre de conquête la plaine de la félicité sans vouloir se retourner, se retourner et contempler l’autre face du miroir, celle de la nudité de nos actes et de nos pensées.
avançons donc sur ce chemin escarpé dans la brume de nos destinées.

Lhorens b. Sartori