un autre coté
sans se poser de question, je dirige mes doigts vers la forme persuadé que la réponse est de l’autre coté. mais de quel coté ? de quelle réponse ?
tant de questions avec tant de réponses et la certitude que l’on reçoit la réponse destinée à la question est finalement très faible, si faible qu’il devient évident que c’est la réponse. point de jugement de valeur, ni de questions posées. c’est la réponse. le savoir et le mystère renforce cette certitude, la réponse est de l’autre coté. posons justement cette réponse, mettons là de coté et voyons à quelle réalité se rattache la question. Car, enfin, poser autant de questions devrait amener nécessaire une réflexion sur la qualité de l’ensemble.
peut-on raisonnablement espérer maintenir les liens supposés entre les questions et les réponses ? Non !
il serait ainsi, envisageable de ne plus poser de questions, cela permettrait – à coup certain – de recevoir la bonne réponse. Intéressant, donc plus le nombre de questions diminue, plus la raison augmente et plus la probabilité d’obtenir la bonne réponse augmente.
Voilà toute l’histoire, l’augmentation log-a-rythmique du nombre de questions est le meilleur moyen de ne pas fournir de réponses. Maintenir l’ignorance en stimulant la curiosité. Une réponse mathématique à un problème politique…
ainsi, la réponse à la question est nécessairement la question elle-même.
droit du savoir sans avoir
Lhorens b. Sartori