effroi

armer, presser sur le bouton et prendre du recul. stop. le flux se diffuse et la tempête fait rage. les images défilent, impossibles à arrêter. la douleur est féroce, elle attaque la chair, admire le liquide. écoulement rougeâtre. capteurs photonique embrumés.
le dialogue reprend, arrive le monologue, arrive le départ. stop. visions de l’impossible, de l’excès ; sensations dépassées, la douleur s’accroche.
la fin est dépassée sans être arrivée. accélération, course folle au dessus des lumières de la ville, tant de moments à revivre.
et toujours cette douleur, l’entaille est profonde, le métal dangereux.
la lumière accélère son ballet improbable. toits nocturnes. sauts. glissades. le flux d’air manque puis reprend. tomber sans fond sans vide, seule reste la chute.
la lumière disparaît, la nuit au dessus des toits, course poursuite.
le recul est-il nécessaire ?
visages d’étrangers, d’absents qui semblent avoir tant voulu exister.
le temps s’est arrêter. ne plus avoir à compter. chaleur égoïste.
stop.
dernier saut.

Lhorens b. Sartori

ambiance : Mustang (Buckethead)